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Lancé à la rentrée de septembre le concours Kont an Istor s’est terminé à la fin du mois de Novembre. Il est temps de désigner les gagnants …

Pour le mois d’octobre nous avons reçu 2 propositions de texte : celui de Fred des Serial turtles et un texte d’APO! … On vous les laisse découvrir ci-dessous mais avant cela on va vous annoncer les résultats !

Pour le mois d’Octobre c’est donc Fred des Serial turtles qui l’emporte avec son texte sur notre vénérable multi et il gagne donc un Breizh Geocoin v3 … Apo se place à la seconde place et comme elle nous a aussi envoyé un texte pour le mois de Novembre (et qu’elle était la seule d’ailleurs), elle remporte donc le grand final et se place en tête de ce concours qui mettait à l’honneur nos vieilles caches bretonne.

Elle remporte donc une adhésion de 2 ans à l’association en plus du Breizh Geocoin v3 déjà remporté ainsi qu’un petit cadeau spécial Noël …

Krampouz?

Krampouz?…..ce mot, si peu familier dans ma région lyonnaise me rappelle mes vacances et surtout mes origines bretonnantes….Non, non je ne parle pas le breton mis à part un petit « kenavo les potos »! mais quand même …. Krampouz…. ah oui!! Les crêpes, les galettes, la bonne odeur de beurre! Voilà, tout s’est remis en place dans ma tête…Krampouz égale crêpes!

Alors quand ce matin d’août 2021, mon adorable cousin de la « Purple team » m’annonce « ça te dirait de t’en faire une vieille? »…. »une vieille? » lui-ai-je répondu. « oui, une vieille cache, Krampouz! » et BAM toutes mes certitudes tombèrent à l’eau, Krampouz, ce n’était plus des crêpes mais une cache!

Nous voilà donc partis pour cette journée de géocaching familiale (trop rare à nos goûts) avec le membre fondateur de la purple team et celui des serials turtles…C’était une belle matinée du mois d’août, il faisait beau comme très souvent dans cette belle région. Nous sommes partis tôt pour éviter les touristes et profiter du lever du soleil. Le fond de l’air était bon, la journée s’annonçait magnifique! Nous avons commencé par garer la géomobile non-loin d’un camping puis nous avons longé le bord de mer. Sur notre chemin, nous avons récolté quelques boîtes, ce qui m’a permis de jaunir un peu plus le coin avec un petit détour très sympathique sur l’île Jaouen non loin de là.

Enfin nous y voilà à cette fameuse Krampouz!! Tant que je me souvienne, la prise des indices fût piquante mais assez efficace. Il ne nous restait plus qu’à aller récupérer cette fameuse boîte. Le décor est particulièrement beau en ce début de matinée, le vieux Blockhaus au milieu de cette végétation sublime donne un effet de contraste assez saisissant et comme très souvent la vue est magnifique….

Cà y est je connais enfin la légende de Krampouz, ce ne sont pas que des crêpes mais aussi une magnifique « vieille cache » de Bretagne comme seule cette belle région sait encore en faire et surtout les préserver. Alors merci aux poseurs et à mon cousin de la Purple Team de m’avoir emmener dans ce lieu magique le 14/08/2021 – GC16D3

Du pain, du lapin, le bonheur (GCGBF3)

Nous revenons sur les lieux de nos premières oldies, 10 ans après. Comme Mr Jourdain nous avions fait alors des oldies sans le savoir. Depuis notre passage, la zone est devenue un immense terrain de jeu, on ne sait plus où donner de la tête tellement il y a de point verts mais certaines caches sont sur notre todo list. Depuis on a découvert les statistiques et les façons de rechercher les D/T manquantes ou les cases vides de notre Jasmer. Celle cache ne remplira aucune case, on la fait pour le bonheur d’aller sur l’estran.
Primordial, repérer les marées pendant notre séjour et choisir le port le plus proche. Effectivement la marée n’est pas la même à St Malo où en Rance, au fond de la ria d’Etel ou à port Navalo. Certains se sont fait avoir !

On ne connaît pas le terrain donc nous sommes prévoyants :

  • Marée basse dans 2 heures, le temps de voir si on se mouille les pieds à l’aller et largement le temps de revenir,
  • Chaussures d’eau si jamais il y a des coquillages qui coupent .
    Gourde, gâteaux, crème solaire, casquette.. le sac à dos et un peu lourd.
  • Trouver un parking gratuit au milieu des touristes n’est pas toujours facile mais coup de bol on trouve une place.

On arrive en face de l’île aux lapins …. ben y’ a pas d’eau c’était pas la peine de se charger.
En effet c’est un boulevard de sable qui se présente à nous pour accéder à la première île que nous allons visiter bien entendu.
Les rochers sont impressionnants, nous sommes presque seuls sauf un grimpeur à mains nues. Ensuite direction la Oldie, passage pas trop vaseux, pas trop aqueux et surtout plein soleil en ce mois de septembre.
Je me faisais tout un monde de cette traversée mais à marée basse coefficient 80 ça passe tout seul. On attaque par la face qui se présente comme une cale à bateaux, après çà se complique un peu, mais heureusement les chaussures sont agrippantes et le rocher bien que arrosé toute la nuit et bien sec, les cristaux de feldspath sont tellement gros qu’ils accrochent bien.
Sur l’île Seigle encore moins de monde que sur l’Île précédente, il faut dire qui irait aussi loin à part des géocacheurs ?
Cette île est une merveille de géologie, des veines de grès, les lignes de cristaux… à tel point que l’on a oublié de faire les Earth caches. Grâce aux différents spoilers et maintenance récente, on trouve la boite facilement, mais pourquoi faut-il toujours qu’elles soient cachées à l’opposé de là où l’on arrive ?
Dans la boite on retrouve un TB d’une géo copine Bretillienne, c’est amusant, elle est passée il y a peu. Du coup on en rajoute un autre car cette cache le vaut bien. A ce jour soit pratiquement 1 mois depuis notre passage, elle n’a pas eu de visite, les TB risquent de rester coincés quelques temps et pourtant si on cherche des caches Jasmer, c’est toujours une attraction. Un moment de contemplation et retour par le même chemin avec la satisfaction de l’objectif atteint.

Et voilà donc le dernier texte, toujours d’Apo!, pour le mois de Novembre :

La fin des galets mais pas des haricots. GCGQ45

Nous avons fait tellement de vieilles caches pendant notre séjour de septembre 2023 à Perros-Guirec qu’il fut difficile de choisir la cache pour cette dernière histoire.
C’est dans ce secteur qu’a sévit le premier poseur Breton et même parmi ses caches il a fallu en sélectionner une seule, comment choisir ?
« Celtics monks » où j’ai pensé pendant toute la marche que monks était un diminutif de monkey (singe) où je me suis fait attaquer par une branche épineuse au niveau de la cheville, j’ai cru que c’était un serpent.
« Boite sans sardine » où il faut prendre son élan pour remonter la cote et où j’ai faillit m’envoler tellement il y avait de vent. C’est sur la cache « At the End of the Pebbles » que j’ai été le plus fascinée.
2013-2023 on commence par une engueulade à « Krampouz » et on fini « à la fin des galets », la boucle est bouclée.

Comme pour toutes les îles, vérification du matériel : horaires des marées,chaussures d’eau, collation, maillot de bain… mon sac à dos de géocaching est un inventaire à la Prévert.
Le choix du parking pose problème car aucun n’est indiqué sur la page de la cache, et il y a bien un sentier dessiné sur ma carte mais c’est un sentier dans l’eau qui termine dans rien.
On décide de se garer à Buguélès près d’un camping et on commence le chemin. Marée extrêmement basse donc pas compliqué de suivre cette route presque damée qui doit servir de passage pour les voitures vers l’ile Balanec. On la contourne pour atteindre le sillon de galets, je l’avais vu par image satellite mais j’étais loin de m’imaginer la grandeur du truc.
C’est une dune, mais faite de galets de toutes les couleurs, et sur la crête on peut marcher à deux de front. Ca doit être grandiose à marée haute avec de l’eau de chaque coté.
On suit ce cheminement concave (ou convexe suivant comment on se place) jusqu’à la mention « Propriété Privée » de l’île Enez Illiec, le temps de bien contempler la maison qu’a habité Lingberg.
Ensuite on décide de longer le prochain îlot histoire de ne pas s’enfoncer dans la vase et on pique tout droit vers l’ilot Illiec objectif de notre traversée.

Évidemment pourquoi faire simple, il faut presque contourner l’îlot en entier pour trouver la cache. On la trouve facilement grâce à une précédente maintenance lors de l’anniversaire de ses 20ans, sauf que nous on est en septembre et que l’on a bien meilleur temps.
On prend une petite photo genre hommage en reprenant la pose des enfants lors de la pose et on prend une petite collation-reflexion. (une pause quoi).
On pousserait bien vers la prochaine cache qui s’appelle « dernier rempart » mais dans ce cas on n’aura pas le temps de faire la cache « monastère de saint Gildas ». Ca m’énerve de ne pas pouvoir tout faire dans la zone, ce n’est pas la marée remontante qui nous gène mais la nuit qui va tomber, on n’est pas au mois de Juillet.
On choisira de prendre la direction dernier rempart qui porte bien son nom car en face, ben c’est l’Angleterre non ?
Retour sans se presser et en profitant du calme, de l’estran immense, des mouettes (ou des goélands), des glouglous dans la vase, de l’odeur des plantes et des algues, des sensations sous nos pieds, moelleux, spongieux, glissant, dur, roulant sous les pieds … histoire de se dire, oui on est là, bien vivants profitants du bonheur simple comme une marche entre les îles.

C’est ca aussi le géocaching.

Un grand MERCI à tous ceux qui ont joué le jeu et nous ont ainsi partagé ces moments de géocaching en prenant le temps d’écrire et de mettre en valeur ces magnifiques découvertes ! On a pu, en tant que jury, vibrer sur ces témoignages et on espère que vous aurez, vous aussi, pris plaisir à lire ces aventures. Chacun à son niveau de joueur, de chercheur ou de poseur, on a tous pris du plaisir cette année à découvrir de beaux coins de Bretagne … Et on espère que ces récits partagés vous donneront encore envie d’aller découvrir ces trésors cachés, ces « oldies » de Bretagne !

A très bientôt pour de nouvelle aventures sur notre splendide terrain de jeu qu’est la Bretagne !

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